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pour mes images
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12 mars 2016

Pour ces yeux qui nous fascinent

Lina_votre_etoilePour vous,

Pour ces regards qui vous admirent pour la vie
Ces yeux qui font rêver et troublent tout en nous,
Ce regard Lina, ces yeux, tu les avais !
Du charme de l’enfance aux souvenirs bien-heureux,
Qui nous reviennent au cœur de toutes les tendresses ;
Quand rien n’est plus gracieux que l’innocence
Aussi pure que l’image d’un ange, d'une beauté éternelle !

Muriel,  je ne vous quitterais pas aujourd’hui,
sans vous citer un poème qui a plus de 170 ans !
Un « recueil » si proche de mes pensées !

Pour Lina,

« Depuis que je t'ai vue, ébloui par tes yeux
Mon œil s'est voilé d'un mirage ;
Je ferme les paupières, et je ne vois aux cieux
Flotter qu'une forme, ta douce image ;

Le jour, tout éveillé, je songe ; et, dans la nuit,
Comme un feu follet qui se lève,
Cette image, la tienne, apparaît, et me suit
Au plus profond de mon âme et de mon rêve.

Ce que j’avais écrit..
Depuis toutes ces années, fasciné par tes yeux,
Au  ravissant visage, les admirant le jour,
les dessinant la nuit par les plus tendres créations
Quand tant de visions enchantées me mènent jusqu’à toi,
Devant chaque tableau, où j’illumine ton image
envahissant tout mon cœur d’un divin attachement
Pour tous les songes en ton nom que tu as fait naître
Quand la voie du ciel m’incite à te faire apparaître
Quand chaque représentation, par magie s’illumine,
Aux êtres si  merveilleux qui ont fait toute ta beauté
Quand tu reviens si belle au plus profond de leurs rêves.


Par cet amour qui n'a d'autre désir que de sublimer
La peindre avec passion, d’une infinie admiration
Pour m’endormir aux aurores avec le sourire d’un ange
Et me levez par sa grâce, pour une nouvelle journée.


Pour ce deuil, ce long chemin de croix
Qui ne s'arrête jamais aux années qui passent,
accablées de chagrin, aux jours désespérants
Obscurs et ténébreux où tout est amertume
Aux heures tourmentées où la raison bascule
Au vide de l’absence, au manque si douloureux !
Et s’il reste quelque part une lueur de bonheur
Des milliers de mots d’amour dans la pénombre,
Où son âme transparaît, au soleil couchant confondue
Il restera à jamais cet horizon fuyant sous la verdure
Les derniers mots, qui vous transpercent, les yeux enfiévrés
Au terme d’une vie qui vous marque à jamais.


Pour comprendre le martyr, le chagrin et les souffrances
Il faut avoir passé par cette terrible épreuve de leurs douleurs
Il faut avoir pleuré.
S’il me reste un brin de force pour aider ceux qui en souffrent
ceux qui me font survivre alors mon temps ne s’arrêtera pas là.

Aux derniers vœux,
Lina, douce enfant, comme toi j’ai tant rêvé
Qu'un flot  de sang rentre dans nos veines et nous inonde
Tel le soleil, pour le regarder ‘comme avant ‘!








 





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