Rappelle-toi
Rappelle-toi que dans ton cœur j’ai existé
Avant que ce vent glacé se soit invité
Pour m’arracher ce temps passé dans le souvenir
D’un être merveilleux que j’admire infiniment
Pour ce visage d’enfant que jamais je n’oublie
Cet ange qui demeure dans mon cœur et mon esprit
Dans ces moments terrifiants où tout sombraiT
Ce matin noir quand ses yeux se sont éteints
Avec ces pourquoi qui resteront sans réponse
Quand on ne sait pas d’où vient son malheur
Quand on sait seulement celui qui vous ronge
Ce qui ne tourne pas bien dans notre cœur
Face au silence depuis qu’elle n’est plus là !
Devant chaque soleil d'été, chaque soirée d'hiver
Aux printemps à venir et à chaque départ d'automne
Quand la nuit seule est devenue sa compagne
Quand on est sûr de rien, ni des vastes ténèbres
Ni si son âme s’est envolée vers les étoiles..
Et si je veille si tard pour rêver d’un autre monde
Pour écrire du sombre chemin de tous mes pas
C’est pour la remercier de l’avoir toujours illuminé !
A toi qui passera peut-être par là,
Voudras-tu encore te joindre
A tous ces rapprochements dont nos coeurs se remplissaient à la fois ?
Dans le souvenir de ce qui n’est plus et ce qui tristement demeure..
Cruels destins et profonds abîmes me laissant seul veiller sans toi
Toujours fidèle durant des années entières.
Depuis ce jour, cette heure fatale dans l’éternelle douleur
Montant jusqu’au ciel dans ses impitoyables mystères !
Comment pourrais-je encore te décrire
Qu’en tout temps et à toute heure,
Ce pouvoir qui m’enchaîne à vous écrire
La nuit au fond de ma demeure.
Pour ton enfant s’envolant vers les cieux
Pour lui glisser par les fentes de notre cœur,
Au souffle de sa gloire, le baiser chaleureux
Qui nous enivrait dans un frisson de bonheur !
Quand l'ombre du trépas aura couvert nos yeux,
Toi à qui j’ai voulu apporter tant de réconfort
Toi n’a jamais su ou voulu faire ses adieux
Saches qu'en mourant, je l’admirai encore !
A notre façon
La façon dont je t’admire quand je vois ton visage
La façon dont ton âme revient du ciel vers moi
La façon dont mon cœur se laisse s’en émouvoir
Eh bien, c’est ma façon de te le dire par cette chanson
La façon dont tu me réchauffes quand je vais mal
La façon dont tu me fais pleurer en regardant tes yeux
La façon dont je ressens l’angoisse de tes souffrances
Eh bien, c’est ma façon de survivre au même destin
La façon dont tu me calme quand je m’affaiblis
La façon dont mon sang coule dans mes veines
La façon dont mon corps délabré se ranime
Eh bien, c’est ma façon de te prouver ma reconnaissance
Et quand je sombre, tu es là pour me relever à ta façon
A travers cette résurrection de toutes les espérances
Pour que mes yeux s’émerveillent encore par cette lumière
Eh bien, c’est ta façon de m’ apporter ton aide si précieuse
Quand dans mes nuits sans sommeil , je t’appelle doucement
Tu m’apparais comme tu l’espérais douce enfant de mon cœur
Eh bien c’est ma façon de croire que tu es toujours vivante
Et par cette grâce, c’est les seuls moments où tu m’appartiens.
Si je veille parfois si tard à travers mes plus beaux souvenirs
Pour oublier à ma façon le sombre chemin de tous mes pas
C’est pour remercier à jamais un ange, de l’avoir toujours illuminé !
Lina dans les étoiles
A Lina,
Par attachement fidèle
Au temps qui sépare
Qui passe et nous revient
Inoubliable
Par le visage de votre enfant.
C’était hier
Elle n’avait pas six ans
Dans l’espérance devant l’éternel
Emportant vers les cieux
Aux lueurs féeriques
Vos promesses solennelles
De l’aimer pour toujours !
Tu me manques à l’infini mon ange
Ma petite fille adorée !
Je t’aime de tout mon cœur !
Écrit à travers les pensées de sa maman.
http://123567.canalblog.com/albums/lina_album_1/in
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Les yeux dans tes yeux !
Il y a dans mon cœur
Une présence lumineuse
Un ange avec une étoile
Une enfant qui attendait
Ce qu’elle voulait que je dise
Dans la promesse de l’aimer
Pour toujours à l’infini !
Il y avait dans son cœur
Tellement de courage
Malgré ses tourments
De tous les instants.
Il y a aussi ce que je cache
Que je garde en silence
Ce que je voulais crier
Ce que je veux toujours hurler
Avec ou sans violence
Au monde entier !
Devant cet abandon
Ce terrible aveu
Au fond de ses yeux
Qui attendaient mon aide
Pour lui dire
En enlaçant sa main
Maintenant tu peux partir ..
Ô mon ange
Ma princesse d’amour
J’ai tant rêvé
Que tu sois là !
Entendre ta voix
T’entourer de mes bras
Caresser tes cheveux
Les yeux dans tes yeux !
Magnifique tendresse,
Aux tournures pleins de malices
Des fous rires de ta jeunesse
Souvent si près des larmes
Dans ces étreintes d’amour
Que seule pouvait m'offrir
Ma merveilleuse petite tigresse !
Mais il fallut attendre
Des nuits en pleurs
Dans l’infini regret
Mourir de chagrin
Les yeux grands ouverts ;
Il a fallut attendre
Un jour maudit
Ton envol pour l’éternité !
Si jusqu'à toi, de cette terre
S’élève mon chant d’amour
Sois certaine par mon âme
Que sous ton blanc mausolée
Lorsque de ce monde
Mes jours seront écoulés
Je te retrouverais à jamais
Avec ces fleurs pour l’éternité !
Qu’il en soit ainsi de nos priéres
Pour notre dernier voyage
Pour rejoindre ta lumière !
C'était hier
Elle n’avait pas six ans
C’était hier
Pauvre enfant
Implorant que la vie
La ramène vers le bonheur..
C’était hier,
Fleur blanche à la bouche
Sourire et accroche-cœur
Bluettes et bouquets en offrande
Inoubliables mosaïques de la jeunesse.
A ce temps du souvenir
Qui passe et qui revient
Immuable
Dans la lumière éternelle
Pure et angélique
D’un petit coeur d’enfant.
A Lina, votre étoile
En hommage fidèle
A son image rayonnante
Qui resplendit dans les cieux
Cet amour qui vous emporte
Dans les jardins d’un paradis.