Au nom de Lina pour sa maman
Quand les petits bras d’un enfant vous enlace,
Du baiser donné qui tient tant de place,
Un éblouissement passe devant vos yeux ;
Oubliant le monde en rêvant aux cieux !
Muriel,
Voilà pourquoi tu es là ce soir ; pour le cœur d'une mère,
le premier amour de la vie de Lina qui a quitté cette terre
Après l’avoir vu naître, éblouissante par sa beauté triomphante,
Sachant qu’ aucune consolation, ni aucune chapelle ardente
Ne pourra apaiser ce chagrin si douloureux que te laisse
Le sort inhumain de l’avoir vu partir ainsi dans la détresse.
Pour ces heures où tu souffres encore comme chaque jour
La comblant là-bas de fleurs aux baisers du plus bel amour,
Voyant tes lèvres s’entrouvrir pour la nommer en frissonnant
Et sur ta bouche ton âme désemparée mourir en l’appelant.
Pour Lina en toute fidélité, au soutien assidu de toutes les veilles.
En hommage à toutes les mamans, aux dévotions sans pareil.
A la mémoire de ces baisers inoubliables au charme si enfantin
Aux liens éternels et si purs de ces amours célestes et divins
Je vous embrasse infiniment d’une humble et sincère humanité.
Vous remerciant pour le souffle de vie que vous m’avez apporté ;
Vrais soleils qu’aucun feu ne pouvait aussi intensément ranimer.
Aux rayons d’une étoile, d’un petit ange que j’aurais tant aimé.
Muriel,
Pour toi que j'adore Que j'adore, que je ne puis hélas que l’écrire !
De votre enfant au long regret de son premier bonheur |
Sur une pierre gravée Mon regard s’est noyé J’ai écrit en son nom Dans mon cœur envahit De tristesses infinies De ces pâles sourires Qui font tant souffrir
Ce que je sais maintenant Au bonheur qu’il vous tend Que la vie est un diamant Dans les bras d’un d'enfant.
Et peut-être qu'un jour viendra ce qu’un rêve m’avait promit. |